Une fable drolatique, au ton singulier, imparfaite mais terriblement attachante, un film assez inclassable, et c’est ce qui en fait une partie de son charme. C’est à la fois loufoque et humaniste.
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Avril est une avocate qui se retrouve toujours à défendre des causes perdues… Alors qu’elle se promet de gagner, enfin, sa prochaine affaire, elle craque et accepte de défendre Dariuch, un homme malvoyant dont le chien a mordu par trois fois et devrait donc être euthanasié. Mais elle réussit à convaincre le juge que ce n’est pas le propriétaire qui doit être jugé mais Cosmos, le chien.
Le procès du chien est une fable drolatique, au ton singulier, imparfaite mais terriblement attachante, un film assez inclassable, et c’est ce qui en fait une partie de son charme. C’est à la fois loufoque et humaniste. Parce que la façon dont on traite les animaux dit aussi beaucoup de la façon dont on considère les humains.
Derrière la comédie décalée et gentiment barrée, le film évoque des questions très sérieuses. D’abord celle du statut des animaux, évidemment. Mais aussi de toutes les formes de domination et de soumission, du système judiciaire et médiatique, de la montée des populismes…
Alors, certes, le récit est un peu brouillon mais c’est plein de fantaisie, et une vraie personnalité attachante transparaît dans ce film plein de charme et loin d'être bête ! Avec, qui plus est, un casting impeccable autour de la réalisatrice et actrice.
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