Un film mystérieux, à la croisée des genres, entre science-fiction, fantastique et drame intime, avec une dimension poétique et onirique (les séquences animées), une pointe de thriller et même de gore. Le récit est assez déstabilisant, étrange, et c’est pour cela qu’il est intéressant.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Elsa est une jeune femme qui était très proche de son frère aîné, Franck, spationaute disparu mystérieusement trois ans auparavant au cours d’un mission. Un jour, elle entend la voix de son frère... Puis elle est contactée par la voix d’une entité extra-terrestre qui prétend pouvoir ramener son frère sur terre… mais en échange elle devra trouver des humains dont les extra-terrestres prendront possession pour venir sur terre.
Il y a quelques années, Jérémy Clapin avait marqué les esprits avec son formidable film d’animation J’ai perdu mon corps. Le voilà de retour avec son premier film en prises de vues réelles (avec quand même quelques scènes animées) et il révèle une nouvelle fois un univers singulier de cinéaste.
Pendant ce temps sur Terre est un film mystérieux, à la croisée des genres, entre science-fiction, fantastique et drame intime, avec une dimension poétique et onirique (les séquences animées), une pointe de thriller et même de gore. Le récit est assez déstabilisant, étrange, et c’est pour cela qu’il est intéressant, même si quelques zones troubles demeurent. Il entretient le doute et laisse possible une lecture au premier degré ou une lecture métaphorique.
Ce récit d’envahisseurs pas comme les autres interroge notre rapport à la vie et la mort, parle de la difficulté du deuil et de se reconstruire après la perte d’un proche. Et le film laisse des portes ouvertes… à nous de décider de les franchir en s’appropriant le film.
Il faut souligner l’interprétation fascinante de Megan Northam, qui est de tous les plans, et la remarquable bande originale composée par Dan Levy qui apporte un plus indéniable au film.
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