Inspiré de faits réels, un thriller d’espionnage haletant, dont l’intensité grandit au fur et à mesure du récit. Le film est une réussite, grâce à sa réalisation immersive, sensible et même sensorielle.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Hamid est membre d’une organisation secrète d’opposants syriens qui traque les criminels de guerre syriens en Europe. Sa quête le mène à Strasbourg, à la recherche de son ancien bourreau lorsqu’il était emprisonné en Syrie.
Comme cela est précisé au début du film, l’histoire s’inspire de faits réels. Les fantômes est un thriller d’espionnage haletant, dont l’intensité grandit au fur et à mesure du récit (dont le climax est sans doute cette scène incroyable au restaurant, en face-à-face). Premier long-métrage de Jonathan Millet, qui vient du documentaire, le film est une réussite, grâce à sa réalisation immersive, sensible et même sensorielle.
Le spectateur est tenu en haleine en accompagnant Hamid dans sa traque. On partage ses doutes : a-t-il bien reconnu son tortionnaire ou se fait-il des illusions ? On est en empathie avec lui : cette traque pourra-t-elle lui permettre de tourner la page et d’envisager un avenir, malgré ses traumatismes et ses blessures encore ouvertes ? Au passage, le récit ouvre aussi une réflexion sur la vengeance et la justice.
Au coeur du dispositif, Adam Bessa impressionne dans le rôle de Hamid.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire