mercredi 10 juillet 2024

Only the River Flows : un polar poisseux et sombre, un peu confus


Le rythme est lent, l’ambiance poisseuse et sombre. Esthétiquement c'est assez remarquable, le film est tourné à l’ancienne, en pellicule. Mais dans sa dernière partie, le récit devient assez déstructuré voire confus.

(critique complète ci-dessous ou ici)

 

Au milieu des années 1990, en Chine, plusieurs meurtres sont commis dans une petite ville. Ma Zhe, le chef de la police locale, est chargé de l’affaire mais alors que l’enquête piétine, il est hanté par le doute. 

Only the River Flows est un polar sombre et mystérieux, dans la Chine rurale des années 90. C’est d’abord le récit d’une enquête sur des meurtres en série mais c’est aussi l’histoire d’un flic qui perd pied. 

Le rythme est lent, l’ambiance poisseuse et sombre. Esthétiquement c'est assez remarquable, le film est tourné à l’ancienne, en pellicule. Mais dans sa dernière partie, le récit devient assez déstructuré voire confus, en intégrant dans une dimension onirique brouillant la frontière entre rêve et réalité. J’avoue que ça m’a un peu perdu et laissé un petit goût d’inachevé. 

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Only the River Flows, un film de Shujun Wei
avec Yilong Zhu, Zeng Meihuizi, Tianlai Hou

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