Juliette, jeune illustratrice de livres pour enfants qui se cherche un peu, revient quelques jours à la campagne, pour retrouver sa famille. Il y a son père pudique qui peine à exprimer ses sentiments, sa mère exubérante artiste peintre, sa soeur, mère de famille stressée et débordée, et sa grand-mère qui vient d’être placée en maison de retraite. Elle fera aussi la connaissance du gentil Pollux, et croisera Norbert le petit canard.
Adaptation d’une bande dessinée de Camille Jourdy, Juliette au printemps est un joli film choral, une comédie douce amère, tendre et mélancolique, autour d’une famille doucement névrotique et dysfonctionnelle.
Le film propose une galerie de portraits réjouissants et touchants, avec des personnages parfois fantasques mais qui ont tous leurs fragilités et leurs fêlures, et pour lesquels, petit à petit, les fantômes du passé refont surface, révélant des silences, des oublis, des blessures et des secrets qui expliquent bien des choses quant aux relations au sein de la famille.
On s’attache d’autant plus aux personnages du film qu’ils sont incarnés par une bande de comédiennes et de comédiens excellents, à commencer par une Izia Higelin sensible et un Jean-Pierre Darroussin très attachant.
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