(critique complète ci-dessous ou ici)
Philémon a 17 ans. C’est un adolescent qui n’est pas comme les autres : pour survivre, il a besoin de sang humain. Avec ses parents et sa petite sœur, ils emménagent dans une banlieue pavillonnaire tranquille. Sa mère a trouvé un travail dans un centre pour le don du sang, pour pourvoir discrètement aux besoins de son fils. Ils essayent de ne pas se faire remarquer… jusqu’au jour où Philémon tombe amoureux de Camilla, une voisine.
Nouvel exemple du renouveau du film de genre français, En attendant la nuit est une variation originale autour du thème du vampire, dans le cadre d’un récit d’apprentissage et d’adolescence. Même s’il y a quelques scènes sanglantes, qui peuvent créer un certain malaise, il n’y a aucune surenchère, aucune scène gore. Le film demeure avant tout un drame intime d'une belle profondeur.
Le récit a une portée métaphorique autour de l’identité et du mal être adolescent, mais aussi du harcèlement, de la stigmatisation et du rejet de la différence, de l’exclusion et de la justice populaire. Le film parle aussi de la famille, du rôle des parents à l’égard d’enfants “différents”, de leur difficulté d'élever des adolescents, quand les parents ne peuvent plus les protéger.
Belle découverte du jeune Mathias Legoût Hammond dans le rôle de cet adolescent tourmenté. On connaît déjà le talent de Céleste Brunnquell qui commence à se construire une jolie filmographie.
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