A Venise, au XVIIIe siècle, l’institut Sant’Ignazio est un orphelinat pour jeunes filles et un conservatoire de musique. Le nouveau Pape vient d’être nommé et a annoncé sa visite. A cette occasion, un grand concert sera donné en son honneur. C’est alors que Teresa, une jeune domestique silencieuse et discrète, fait une découverte dans le sous-sol : un pianoforte.
L’intention du film est louable : rendre hommage aux compositrices, très largement invisibilisées au cours de l’histoire de la musique. Choisir de le faire d’une manière pop qui ne ne se prive pas d’anachronismes musicaux, pourquoi pas ? Mais j’ai trouvé que le procédé était parfois maladroit, en tout cas pas vraiment convaincant. Quant au message féministe, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il est clair et explicite, au risque d’être simpliste voire caricatural.
Et si le dénouement se veut un joyeux exutoire, il frise quand même un peu le ridicule.
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