Une comédie satirique et burlesque qui se moque de l'esprit olympique, ou plutôt de l’usage qui en est fait, des grands discours bien pensants qui l’entourent, ou de ses multiples récupérations, politiques ou autres. Benjamin Voisin, totalement improbable dans le personnage lunaire de Paul, fait preuve d’un étonnant talent comique. Il est tout simplement hilarant !
(critique complète ci-dessous ou ici)
Aux Jeux Olympiques de Paris, après dix jours de compétitions, c’est la catastrophe : la délégation française n’a toujours pas obtenu la moindre médaille d’or ! Tous les espoirs reposent sur Paul, plusieurs fois champion du monde de tir mais qui a une personnalité un peu particulière… Pour différentes raisons, il a raté les deux précédentes olympiades, mais cette fois il est bien décidé à remporter le titre. Et sa coach qui l’accompagne est au moins aussi motivée que lui. Petit problème : Paul est contraint de partager sa chambre avec un nageur du Vanuatu, qui semble plus intéressé par les tentations extra-sportives au village olympique que par la préparation de sa course.
L’esprit Coubertin est une comédie satirique et burlesque qui se moque de l'esprit olympique, ou plutôt de l’usage qui en est fait, des grands discours bien pensants qui l’entourent, ou de ses multiples récupérations, politiques ou autres.
Tout n'est pas drôlissime dans le film mais l’ironie est quand même souvent assez savoureuse, et elle égratigne joyeusement le petit monde du sport, celui des médias et celui de la politique (la ministre des sports !). Par ailleurs, avec son dénouement (que je ne vous révélerai pas), le message du film, mine de rien, a bien quelque chose à dire du véritable esprit olympique…
L’attrait principal du film, toutefois, c’est Benjamin Voisin, totalement improbable dans le personnage lunaire de Paul. Il fait preuve d’un étonnant talent comique. Il est tout simplement hilarant !
Ce premier film de Jérémie Sein, qui a par ailleurs réalisé plusieurs épisodes de l'excellente série Parlement, confirme l'émergence d'un renouveau plutôt prometteur de l'humour français au cinéma (après, par exemple, Emilie Noblet et son Bis repetita).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire