Après la trilogie qui racontait les origines de la Planète des singes, voici un nouvel épisode de la saga, bien des années plus tard. Visuellement, c’est une grande réussite. Ce monde postapocalyptique où la nature a repris ses droits sur le monde des humains est fascinant. Les scènes d’action sont spectaculaires, et le dénouement, pas si attendu que cela, est assez réussi.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Plusieurs générations après la mort de César, les singes dominent la planète. Les quelques humains survivants, quant à eux, ont régressé à l’état sauvage. Noa, un jeune chimpanzé du clan des aigles, entreprend un voyage périlleux, qui va lui faire découvrir des secrets qu’il ne soupçonnait pas, et croiser la route d’un bonobo tyrannique qui se prétend le successeur de César.
Après la trilogie, tout à fait réussie, qui racontait les origines de la Planète des singes, voici un nouvel épisode de la saga, bien des années plus tard. La première chose que l’on peut dire, c’est que visuellement, c’est à nouveau une grande réussite. Ce monde postapocalyptique où la nature a repris ses droits sur le monde des humains est fascinant. On y voit les singes qui se sont approprié les vestiges de la civilisation humaine pour en faire leur habitat, ou ce qu’il reste des gratte-ciels qui sont devenus l’équivalent de pics rocheux couverts de végétation où nichent les aigles. Et puis il y a les effets spéciaux toujours impressionnants, avec l’usage de la motion capture pour donner vie et parole à des singes évolués d’un nouveau genre. La création de tout ce monde nouveau est incontestablement la grande réussite du film
L’histoire, elle, est correcte. C’est sans doute un peu long, avec quelques invraisemblances et quelques lacunes dans le scénario, quelques baisses de rythme aussi. Mais les scènes d’action sont spectaculaires, souvent vertigineuses, et le dénouement, pas si attendu que cela, est assez réussi, laissant ouverte une suite possible, la question de la coexistence possible des singes et des humains reste intacte.
On peut discerner aussi plusieurs clins d’œil au premier film de 1968, avec Charlton Heston (la chasse des humains, une scène sur la plage…). Finalement, des années après l’origine story de la précédente trilogie, on est bien plus proche de la chronologie du film de Franklin Schaffner…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire