★★★☆
Un joli film, frais et poétique, sans doute un peu trop lisse, mais qui ne manque pas de charme. Il propose des variations légères, avec pas mal de fantaisie mais aussi de la nostalgie, sur les thèmes de l’identité et de la seconde chance.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Eloïse se retrouve seule, assise sur un banc à Paris. Elle a tout oublié : son nom, pourquoi elle est sur ce banc, ce qu’elle fait dans la vie, son passé… Elle a perdu son portable, ne connaît pas le mot de passe de son ordinateur ni le code pour accéder à son appartement. Elle va devoir chercher qui elle est… mais elle aura peut-être aussi l’occasion de réinventer sa vie.
La page blanche est librement inspiré de la bande dessinée éponyme de Pénélope Bagieu et Boulet. C’est un joli film, frais et poétique, sans doute un peu trop lisse, mais qui ne manque pas de charme. Il propose des variations légères, avec pas mal de fantaisie mais aussi de la nostalgie, sur les thèmes de l’identité et de la seconde chance. "On devrait tous perdre la mémoire au moins une fois dans sa vie", dit Eloïse. Pour avoir la chance de repartir à zéro, et de découvrir qui on est vraiment.
Le film est construit comme un jeu de piste amusant pour reconstituer avec Eloïse le puzzle de sa vie, empruntant aussi au genre de la comédie romantique (avec, forcément, un dénouement attendu), et bénéficie de la belle prestation de la pétillante Sara Giraudeau.
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