Un véritable OVNI, une fable existentielle complètement barrée, qui est tout simplement le film le plus fou de l'année ! Les réalisateurs osent tout, leur imagination semble n’avoir aucune limite et nous entraîne dans un délire visuel des plus réjouissants, à l’inventivité folle et bourré de références cinématographiques.
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Everything Everywhere All at Once est un véritable OVNI, une fable existentielle complètement barrée, qui est tout simplement le film le plus fou de l'année !
Les réalisateurs, Daniel Scheinert et Daniel Kwan (connus aussi sous le nom des Daniels) osent tout, leur imagination semble n’avoir aucune limite. On l’avait déjà remarqué à l’occasion de leur précédent film Swiss Army Man (où l’un des deux personnages principaux était un cadavre, encore vaguement animé et aux capacités étonnantes, notamment par ses impressionnantes flatulences). Le film nous entraîne dans un délire visuel des plus réjouissants, à l’inventivité folle et bourré de références cinématographiques. Si les univers parallèles dans lesquels Evelyn débarquent sont parfois très proches du nôtre, ils peuvent être aussi complètement délirants. Et puis comme on a besoin d’un déclencheur pour changer d’univers, et que ce déclencheur est un comportement improbable ou incongru, ça donne naissance à des scènes complètement loufoques.
Certes, le film met sans doute un peu trop de temps à se terminer : il aurait gagné à être un peu plus resserré. Mais vraiment, quel plaisir devant tant de folie et de créativité. Et le film est bien une fable existentielle, dont la morale, simple et positive, pourrait surprendre après tant d’extravagance déjantée (vous ne verrez plus jamais les bagels de la même manière !)
Parmi les actrices et acteurs, ça fait plaisir de retrouver Michelle Yeoh dans des scènes de Kung Fu virevoltantes, Ke Huy Quan est assez génial dans sa façon de passer d'une version à une autre de lui-même et Jamie Lee Curtis est parfaite dans des rôles à contre-emploi.
Everything Everywhere All at Once est un vrai plaisir cinéphile, plus de deux heures pops, funs et folles. En tout cas, face à ce multivers-là, Marvel peut aller se rhabiller !
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