Il s’agit moins d’un biopic qui chercherait à retracer toute la vie de son héros qu’un portrait d’un artiste en quête de liberté, au coeur d’une époque marquée par les tensions de la Guerre Froide et des luttes pour les droits civiques.
(critique complète ci-dessous ou ici)
New York, en 1961, un jeune homme de 19 ans débarque du Minnesota avec sa guitare et ses chansons. Il se fait appeler Bob Dylan et son talent va lui faire connaître une ascension fulgurante, débordant rapidement le domaine de la musique folk.
Centré sur cinq années de la vie de Bob Dylan, le film évoque le début de la carrière du chanteur, jusqu’à sa performance controversée au festival de Newport, où il a joué avec un groupe électrique, s’attirant les foudres de la scène folk.
Il s’agit donc moins, et c’est heureux, d’un biopic qui chercherait à retracer toute la vie de son héros qu’un portrait d’un artiste en quête de liberté, au coeur d’une époque marquée par les tensions de la Guerre Froide et des luttes pour les droits civiques. Même si le récit prend évidemment pas mal de libertés avec l’histoire, c’est le propre de ce genre film (voir par exemple cet article), il dresse un portrait réussi d’un point de vue cinématographique.
Le film est baigné de musique, avec de nombreuses chansons de Dylan, et quelques scènes enivrantes de concerts ou de séances d’enregistrement. En réalité, bon nombre de dialogues entre les personnages du film, leurs états d’âme et leurs revendications, passent finalement d’abord par les chansons qu’ils interprètent, seuls ou en duo.
Timothée Chalamet, qui joue et chante Dylan, est bluffant dans son incarnation de l’artiste, son génie et son mystère, personnage fascinant et énervant à la fois. Il est entouré par un casting impeccable, duquel se détache Monica Barbaro, révélation dans le rôle de Joan Baez.
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