A Rio, en 1971, le Brésil est sous la dictature militaire. La famille Paiva vit dans une grande maison, près de la plage. La maison est pleine de joie et de vie. Jusqu’au jour où des hommes du régime viennent arrêter Rubens, le père de famille. On ne le reverra jamais. Sa femme Eunice et leurs enfants vont alors mener un combat, qui se poursuivra de longues années, pour la recherche de la vérité.
Basé sur une histoire vraie, Je suis toujours là est à la fois une chronique familiale et une grande fresque historique et politique. Le film mêle avec finesse le récit intime d’une famille face à la disparition du père et le grand récit collectif d’un pays dont l'histoire est marquée par une dictature militaire. Le récit convoque les traumas et les fantômes du passé.
Au coeur du film, il y a l’importance de la mémoire et des souvenirs, et celle d’avancer et de se réinventer sans cesse mais sans pour autant renoncer à la vérité et la justice.
Le récit est centré sur le personnage de la mère, Eunice, sa façon d’affronter la disparition de son mari, sa volonté à la fois de protéger sa famille et de se battre pour que la vérité éclate. Elle est remarquablement interprétée par Fernanda Torres. Autour d’elle, ses cinq enfants forment avec elle une famille solidaire et unie, qui chaque année pose pour faire une photo de famille, toujours avec le sourire, quelles que soient les circonstances.
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