Le récit d’une utopie théâtrale qui tourne court (on le comprend dès la scène d’ouverture) au milieu d’un conflit tragique, absurde et incompréhensible. Le film est toutefois un peu frustrant...
(critique complète ci-dessous ou ici)
En 1982, pour respecter la promesse faite à un ami, Georges se rend à Beyrouth pour un projet théâtral un peu fou : mettre en scène Antigone de Jean Anouilh, avec des comédiens issus des différentes communautés libanaises, alors que le pays est en pleine guerre civile.
Le film est l’adaptation du roman éponyme de Sorj Chalandon. C’est le récit d’une utopie théâtrale qui tourne court (on le comprend dès la scène d’ouverture) au milieu d’un conflit tragique, absurde et incompréhensible.
On passe toutefois assez peu de temps dans le montage et les répétitions de la pièce. Et c’est dommage parce que cette première partie du film m'a vraiment semblé la plus intéressante. Par ailleurs, la romance qui naît dans le récit n’est pas très utile au propos, et pour tout dire assez téléphonée…
Le film devient alors essentiellement le parcours d’un gars un peu perdu, abandonnant ses dernières illusions au milieu d’une guerre dont il ne comprend rien. Reste, certes, l’évocation de l'horreur de la guerre, et de son absurdité, dans une histoire qui prend, évidemment, une dimension particulière dans le contexte géopolitique d’aujourd'hui.
Je suis toutefois ressorti un peu frustré du cinéma, avec l'impression que le film ne parvient pas à pleinement traiter son sujet.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire