Une petite merveille de poésie, de mélancolie et de facétie cruelle. Le film navigue avec brio entre gravité et humour, pour aborder de nombreux thèmes existentiels : la mort, la maladie, la solitude, la religion, les addictions…
(critique complète ci-dessous ou ici)
Grace est une petite fille marginale et solitaire, qui collectionne les escargots et est passionnée de lecture. Son seul ami est Gilbert, son frère jumeau, dont elle est très proche. A la mort de leur père, les jumeaux sont séparés et placés dans deux familles d’accueil différentes. Petit à petit, Grace s’enfonce dans le désespoir. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Pinky, une octogénaire excentrique…
Mémoires d'un escargot est une petite merveille de poésie, de mélancolie et de facétie cruelle. Le film navigue avec brio entre gravité et humour, pour aborder de nombreux thèmes existentiels : la mort, la maladie, la solitude, la religion, les addictions…
Récit initiatique et conte philosophique, le film invite à sortir de sa coquille et aller de l’avant tant bien que mal, pour faire face à la cruauté et la violence, l’intolérance et le fanatisme, la méchanceté et la perversité qui ne manquent pas de croiser notre chemin.
Attention : pour les thèmes développés dans le film, et la façon explicite dont ils sont abordés, ce film d’animation s’adresse à des adultes. Il n’est pas conçu pour les enfants...
Le choix de l’animation en stop motion convient parfaitement à un tel récit, surtout quand elle est réalisée avec une telle maîtrise et une telle inventivité. C’est un régal. A noter aussi : la très jolie partition de Elena Kats-Chernin pour la bande originale.
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