★★★☆
Une histoire d'amitié contrariée, sous la forme d'une chronique sociale en milieu rural. C'est le premier film d'un tout jeune réalisateur, guère plus âgé que ses comédiens, et il est vraiment plein de promesses. Jolie mise en scène, belle direction d’acteurs, pour une étude de mœurs assez fine, à la fois drôle, cruelle et tendre.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Dog et Mirales sont deux amis d’enfance. Ils vivent dans un village du sud de la France et passent pas mal de temps à traîner ensemble dans les rues du village. Mirales aime bien taquiner Dog… même s’il va souvent un peu loin, à la limite de l’humiliation. Leur amitié va être perturbée par l’arrivée dans le village d’une jeune fille, Elsa, dont le charme ne laisse pas Dog insensible…
Chien de la casse est une histoire d'amitié contrariée, sous la forme d'une chronique sociale en milieu rural. C'est le premier film d'un tout jeune réalisateur, guère plus âgé que ses comédiens, et il est vraiment plein de promesses. Jolie mise en scène, belle direction d’acteurs, pour une étude de mœurs assez fine, à la fois drôle, cruelle et tendre.
Le film parle d'amitié bien-sûr, de ruralité, de la jeunesse d'aujourd'hui mais aussi des représentations de la masculinité. Il est porté par un duo de jeunes acteurs excellents : Anthony Bajon qu'on connaît déjà bien (ours d’argent du meilleur acteur à Berlin en 2018), et surtout Raphaël Quenard, dont c’est le premier grand rôle au cinéma et qui est tout simplement génial dans le rôle de Mirales, un personnage riche et complexe qu’il incarne à la perfection. Galatea Bellugi vient joliment compléter le jeune casting dans le rôle d'Elsa.
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