lundi 2 août 2021

The Suicide Squad : un jeu de massacre jouissif

★★★★

Le film est un défouloir assez jouissif (à déconseiller toutefois au jeune public…). Alors oui, ça ne fait pas dans la dentelle ! C’est un jeu de massacre violent, excessif, caustique, irrévérencieux, transgressif. Ça pète de partout, ça bastonne sévère, ça explose, ça tranche et ça gicle de sang à tout va. James Gunn ose tout, jusqu'à l’outrance et le mauvais goût assumé.

(critique complète ci-dessous ou ici)

Belle Reve est la prison qui a le taux le plus élevé de mortalité des USA… Il faut dire que c’est là que sont détenus les pires super-vilains. L’agent Waller leur propose de réduire de quelques années leur peine de prison s’ils acceptent de rejoindre la Task Force X pour des missions suicides. Une charge explosive est injectée dans leur cerveau, au cas où il leur prendrait de s'échapper de leur mission… Cette fois, c’est sur l’île de Corto Maltese que l'escouade est envoyée, pour une mission de recherche et de destruction après un putsch militaire mettant en péril des intérêts américains.

Le film n’est pas une suite au Suicide Squad de 2016 (et heureusement parce que c'était un sacré ratage !). Il y a bien un ou deux personnages qui sont de retour (dont la géniale Harley Quinn de Margot Robbie mais aussi l’excellente agent Weller de Viola Davis) mais c’est tout. Avec James Gunn (Les Gardiens de la galaxie) au scénario et derrière la caméra, on efface tout et on recommence ! Et c’est complètement dément !

Le film est un défouloir assez jouissif (à déconseiller toutefois au jeune public…). Alors oui, ça ne fait pas dans la dentelle ! C’est un jeu de massacre violent, excessif, caustique, irrévérencieux, transgressif. Ça pète de partout, ça bastonne sévère, ça explose, ça tranche et ça gicle de sang à tout va. James Gunn ose tout, jusqu'à l’outrance et le mauvais goût assumé. Mais c’est fait aussi avec un vrai geste de cinéma. C’est vraiment bien foutu, on en prend plein les mirettes ! Et il y a même un fond politique, notamment sur l'impérialisme américain ! 

Les nombreux personnages, tous des super-vilains dysfonctionnels, sont réjouissants. Même si le but du film n’est pas spécialement de creuser la psychologie des personnages, les principaux d’entre eux ont chacun droit à leur moment. Et le Big Moment de Harley Quinn est assez génial, presque onirique, avec le sang qui gicle qui se transforme en fleurs multicolores qui éclaboussent partout. On aime aussi King Shark, une sorte de Groot version squale vorace et indestructible, ou Polka-Dot Man, le vilain dépressif qui a un problème avec sa mère… Et je ne vous dit rien du monstre que les héros devront affronter dans le combat final !

Comme quelques personnages survivent à la fin du film (même s’il y a beaucoup de morts… mais restez quand même jusqu’à la fin du générique !), on peut espérer une suite. Une vraie, cette fois. Et ça tomberait bien, parce qu’on en redemande ! 

-------
The Suicide Squad, un film de James Gunn


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire