Un pur film d’action, qui transpire la testostérone, et qui enchaîne les courses poursuites, les fusillades et les affrontements de tout genre. Efficace, même si c’est un peu basique.
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Dans un futur proche, The Running Man est l’émission phare de la télévision. C’est un jeu de survie impitoyable ou les candidats doivent échapper pendant 30 jours à des tueurs professionnels, et le public peut librement les aider dans cette traque. Ben Richards, désespéré parce qu’il n’arrive pas gagner l’argent qui permettrait de sauver sa fille gravement malade, accepte finalement de participer à l’émission…
Running Man est une nouvelle adaptation du roman éponyme de Stephen King, déjà porté à l’écran en 1987 avec Arnold Schwarzenegger en tête d’affiche (auquel un petit clin d’oeil amusant est fait au tout début du film). D’ailleurs, dans le roman, l’action se déroule… en 2025 !
C’est un pur film d’action, qui transpire la testostérone, et qui enchaîne les courses poursuites, les fusillades et les affrontements de tout genre, avec vivacité, violence, beaucoup de bruit et une dose d’humour. De ce côté là, c’est efficace, même si c’est un peu basique.
Mais il s’agit aussi, évidemment, d’une satire du monde du spectacle, dans le genre téléréalité, avec des jeux du cirque sans limite, où la mort des candidats peut être diffusée en direct, de préférence en prime time. Pour nourrir un public en attente de sensations fortes et de bouc-émissaire pour déverser leur haine : falsification d’images, fausses informations, mise en scène, manipulation des émotions… Tout est bon pour assurer le spectacle et faire monter les audiences. Ici, j’ai trouvé que ça manquait de profondeur et même de causticité : j’attendais un peu mieux de la part d’Edgar Wright.

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