Sur un sujet pourtant délicat, Scarlett Johansson propose, pour sa première réalisation, un film tendre et sensible, aux accents de comédie, et qui se termine en mélodrame bienveillant.
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Eleanor Morgenstein a 94 ans mais elle a encore l’esprit vif et espiègle. Après le décès de son amie la plus proche, avec qui elle vivait depuis le décès de leurs maris respectifs, elle retourne à New-York, chez sa fille. A la suite d’un quiproquo, elle se retrouve dans un groupe de parole de survivants de l’Holocauste, à raconter son histoire. Elle qui, pourtant, ne s’est jamais retrouvée dans un camp de concentration.
Sur un sujet pourtant délicat, Scarlett Johansson propose, pour sa première réalisation, un film tendre et sensible, aux accents de comédie, et qui se termine en mélodrame bienveillant.
C’est une double histoire d’amitié, l’une sororale de coeur et l’autre transgénérationnelle. C’est aussi une histoire de deuils et de chagrins à surmonter. C’est enfin une histoire sur la mémoire, celle de la Shoah mais aussi de tout traumatisme, et l’importance de la parole et de l’écoute.
On pourrait certes trouver, parfois, que le récit est un peu cousu de fil blanc, et qu’il lui arrive de flirter dangereusement avec l’excès de bons sentiments. Mais le geste est généreux, la réalisation de Scarlett Johansson joliment sensible, et June Squibb assez extraordinaire, tour à tour facétieuse et bouleversante, dans le rôle d’Eleanor.

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