Du Jura au Groenland, un film tendre et mélancolique, aux accents existentiels. Il y a des scènes de comédie mais le film est avant tout délicat, un peu décalé et poétique.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Coline Morel est une intrépide exploratrice, spécialiste des pôles. Alors qu’elle se fait licencier et que son compagnon la quitte, elle décide de rentrer dans son village natal et retrouve ses deux frères, Basile et Lolo. Elle a quelque chose à leur annoncer…
Du Jura au Groenland, L’incroyable femme des neiges est un film tendre et mélancolique, aux accents existentiels. En réalité, ce n'est pas du tout le film auquel je m’attendais… et c’est tant mieux ! J’imaginais une comédie grinçante voire un peu déjantée, et j’ai vu un film au ton singulier et très attachant. Il y a bien des scènes de comédie, et elles sont d’ailleurs réussies, mais le film est avant tout délicat, un peu décalé et poétique.
C’est d’abord un récit existentiel d’une femme en quête d’elle-même, toujours un peu en fuite et qui cherche à trouver un sens à sa vie alors que sa mort se profile. Mais c’est aussi une jolie histoire de famille, entre une sœur et ses deux frères, qui se sont perdus de vue et se retrouvent, avec la difficulté à retisser le lien. Avec en prime un dépaysement total parmi les Inuits, au milieu des paysages fascinants du Groenland.
Blanche Gardin est très convaincante dans un rôle inhabituel. Et elle est très bien entourée par Philippe Katerine et Bastien Bouillon qui incarnent ses deux frères.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire