Il y a dans le film une colère légitime car les problèmes qu’il évoque sont bien réels. Mais j’ai trouvé que le propos était trop démonstratif, assez manichéen, l’enchaînement des événements trop rapide, et on a finalement du mal à croire aux personnages, de quelques bords qu’ils soient.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Haby est une jeune femme très impliquée dans la vie de son quartier. Elle découvre le nouveau plan de réaménagement des immeubles où elle vit depuis toujours. Les familles, souvent nombreuses, ne pourront plus y vivre… C’est le nouveau maire par intérim qui compte mener à bien ce projet. Alors que la colère et la tension montent et certains veulent en venir à des actes violents, Haby va se lancer, fermement mais pacifiquement, dans un bras de fer contre la municipalité pour empêcher la mise en oeuvre de ce plan.
Sur fond de mal logement, de mépris et de discrimination envers des populations immigrées, Bâtiment 5 est un film qui dénonce avant tout le cynisme politique, et au passage pointe aussi du doigt les violences policières.
Il y a dans le film une colère légitime car les problèmes qu’il évoque sont bien réels. Mais j’ai trouvé que le propos était trop démonstratif, assez manichéen, l’enchaînement des événements trop rapide, et on a finalement du mal à croire aux personnages, de quelques bords qu’ils soient.
Bref, l’essai assez magistral des Misérables, le premier film de Ladj Ly, n’est pas vraiment transformé avec Bâtiment 5… on va attendre le troisième !
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avec Anta Diaw, Alexis Manenti, Aristote Luyindula
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