lundi 2 décembre 2019

Gloria mundi : un drame social engagé... et déprimant

Daniel est en prison quand il apprend par son ex-femme Sylvie que Mathilda, leur fille, a donné naissance à une petite Gloria. Quand il est libéré, il va faire la connaissance du bébé et découvre une famille recomposée qui essaye tant bien que mal de survivre.

Fidèle à son habitude, Robert Guédiguian propose un drame social engagé, avec des hommes et des femmes simples qui essaient de survivre dans une société impitoyable pour eux. Le film est sombre, désenchanté… C’est un reflet de notre époque, où pointe l’égoïsme des uns, l’hypocrisie des autres, le fatalisme et la résignation des aînés, l’inhumanité du système. Mais, contrairement à un film de Ken Loach par exemple, j’ai trouvé difficile d'être en empathie avec ces personnages, qui sont vraiment peu aimables, surtout la jeune génération… On ne croit même plus à l'appel à la solidarité des aînés... et eux non plus, d'ailleurs ! Et quand on considère que la musique, tout au long du film, est principalement extraite du Requiem de Verdi et de la Pavane pour une infante défunte de Ravel, on comprend le ton... et le message. Ca donne finalement un film assez déprimant.


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