lundi 12 novembre 2018

Sale temps à l'hôtel El Royale : N'est pas Tarantino qui veut...

L'hôtel El Royale est traversé par la frontière entre la Californie et le Nevada. Ses clients peuvent choisir de louer un chambre dans l'un ou l'autre des deux Etats. Autrefois, les stars et les personnalités politiques s'y pressaient mais cet âge d'or est révolu. A la fin des années 60, quelques personnages hétéroclites (un prêtre, un représentant en aspirateurs, une chanteuse, une hippie...) vont y passer une nuit pour le moins mouvementée.

Clairement, le film se veut un portrait acide de l'Amérique. Et tout y passe : la religion, la politique, le fric, le voyeurisme, la guerre du Vietnam, les armes feu... et la violence. Mais bon, ça va parce que tout se termine en musique...

Le réalisateur, Drew Goddard, a visiblement voulu faire du Tarantino (huis-clos, flashbacks, longs dialogues, musique, déchaînements de violence...). Mais la mise en scène est démonstrative, le message surligné... et le tout est long (presque 2h30 !) et bavard. Bref, n'est pas Tarantino qui veut ! Dommage : l'affiche (quel casting !) était pourtant alléchant...

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