lundi 26 novembre 2018

Mauvaises herbes : une fable sociale généreuse... mais un peu maladroite et simpliste

Waël est un ancien enfant des ruees au Liban. Il vit maintenant en banlieue parisienne de petites arnaques, avec l'aide de Monique, une femme à la retraite qui s'est occupé de lui. Mais un jour Victor, un ami de Monique qu'elle rencontre par hasard (à l'occasion d'une arnaque manquée...), lui offre un petit job bénévole (il faut dire que Monique alourdement insisté). Alors qu'il n'a aucune formation, il va remplacer un éducateur auprès de six ados en difficulté et déscolarisés.

Mauvaises herbes est une fable sociale, généreuse et sincère. On retrouve ici ces caractéristiques qu'on avait appréciées dans le premier film de Kheiron : Nous trois ou rien. Bien-sûr, ça peut paraître parfois un peu naïf... mais l'optimisme et la bienveillance du film font du bien.

Ceci dit, à l'histoire centrale entre Waël et les ados, viennent d'ajouter d'autres fils narratifs, sur l'enfance de Waël, sur l'histoire entre Monique et Victor et sur quelques ados. C'est trop, à mon avis. Et là, le film fait aussi preuve de quelques maladresses, le propos est parfois un peu simpliste. On est assez loin de l'équilibre et du ton original du premier film du réalisateur. Mais dans l'ensemble, ça reste plutôt un joli film.

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