1927. Le monde magique est divisé. D'un côté Grindelwald, qui s'est évadé de prison, séduit de plus en plus de partisans en promettant la domination des sorciers sur les moldus. De l'autre le ministère de la magie qui tente de contrecarrer Grindelwald, en usant parfois de violence. De son côté, Albus Dumbledore, autrefois ami très proche de Grindelwald, confie alors à son ancien élève Norbert Dragonneau la tâche d'affronter le sorcier. Pour cela, il doit se rendre à Paris, pour une aventure où il retrouvera Queenie, Jacob et sa chère Tina.
Le deuxième volet des Animaux fantastiques, la saga préquelle d'Harry Potter, est un blockbuster épique, sombre et spectaculaire.
Le film est épique grâce à de nombreux morceaux de bravoure qui en mettent plein la vue (l'évasion de Grindelwald qui ouvre le film, l'affrontement final, quelque part dans le cimetière du Père Lachaise...). C'est rythmé, réjouissant (le bestiaire !), très divertissant.
Mais l'histoire est aussi sombre. Située dans l'entre deux guerres, les échos à l'histoire sont évidents : le personnage de Grindelwald, inquiétant et remarquablement incarné par Johnny Depp, avec son discours séducteur, identitaire, évoquant la pureté de la race des sorciers face aux non-mages...
Il y a aussi dans ce deuxième épisode plus de lien avec la saga Harry Potter. Je ne suis pas un spécialiste pour dire si tout est cohérent... mais pour moi ça colle plutôt bien. Et je ne vois pas J.K. Rowling se contredire ! En tout cas, il y a des surprises et des révélations (pour autant que ce soit la vérité...) qui nous font attendre avec curiosité la suite de l'histoire !
Bref, le film est incontestablement une réussite, plus encore que le premier épisode, un blockbuster de qualité, très divertissant. Avec, notons-le, une nouvelle belle partition musicale de James Newton Howard.
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