Un film avec beaucoup de douceur et de sensibilité, dans une histoire qui sonne juste, une chronique familiale réaliste et touchante, qui refuse toute surenchère lacrymale.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Un été, Suzanne rend une visite impromptue à sa soeur Jeanne, accompagnée de ses deux jeunes enfants. Le lendemain matin, Suzanne a disparu. Elle a laissé un mot à sa soeur lui disant qu’elle lui confiait ses enfants…
Les enfants vont bien est un film avec beaucoup de douceur et de sensibilité, dans une histoire qui sonne juste. C’est le portrait d’une femme, Jeanne, qui ne voulait pas d’enfant, et qui se retrouve à devoir s’occuper des deux enfants de sa sœur, qui devra passer de la sidération à l’acceptation d’un rôle qui lui est imposé. L’histoire d’une disparition volontaire qui laisse les proches dans le désarroi et l’incompréhension, face à l’inconcevable. Le récit d’un lien qui apprend à se tisser, petit à petit, de façon inattendue, avec des enfants perdus, qui doivent trouver de nouveaux repères.
Tout est filmé de manière délicate par le réalisateur, Nathan Ambrosini, qui continue à démontrer une étonnante maturité (il n’a que 26 ans !) dans cette chronique familiale réaliste et touchante, qui refuse toute surenchère lacrymale.
Camille Cottin, toute en retenue, porte le film de manière formidable.
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