La surprise de l’été, une vraie petite pépite qui parvient à renouveler un procédé qu’on pouvait penser éculé : la boucle temporelle. Il s’agit en effet d’un effet classique en science-fiction mais il est traité ici de façon originale.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Une auberge dans une petite ville au coeur des montagnes japonaises. Une journée ordinaire… ou presque. Les uns après les autres, les employés et les clients se rendent compte qu’il y a quelque chose qui cloche, d’abord avec une sensation de déjà-vu, puis avec la conviction qu’ils sont piégés dans une boucle temporelle.
En boucle est la surprise de l’été, une vraie petite pépite qui parvient à renouveler un procédé qu’on pouvait penser éculé : la boucle temporelle. Il s’agit en effet d’un effet classique en science-fiction mais il est traité ici de façon originale. L'idée géniale est d’avoir imaginé une boucle très courte, deux minutes seulement, au terme de laquelle chaque personnage retrouve sa position initiale mais se souvient de tout ce qui s'est passé. Le récit n’est donc pas du tout répétitif mais avance, avec la contrainte de ce reset toutes les deux minutes, le tout dans un récit choral virtuose et vif.
C’est surprenant, inventif et très drôle. Et tout va à un rythme effréné : on ne s’ennuie pas une seconde. Et puis le procédé est très ludique.
Le film est une fable sur le quotidien, et la prison qu'il peut constituer, sur le temps qui s'écoule et qu'on ne maîtrise pas, ou qui nous angoisse, mais aussi sur la difficulté à communiquer. C’est aussi une histoire d’amour qui se révèle petit à petit être au cœur de l’intrigue. Ici, le film parvient même à nous toucher.
Certes, il s’agit d’un petit film en termes de moyens, fait un peu de bric et de broc (le dénouement), mais ça contribue à son charme. Et surtout, c’est un film d'une fantaisie et d’une générosité qui emporte tout.
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