Gladiator 2 est une caricature de péplum, mais qui donne l’impression de se prendre au sérieux. Le péplum ne fait pas, en général, dans la dentelle mais là, c'est trop, juste grandiloquent.
Des années après avoir assisté à la mort de Maximus, Lucius, le fils caché du héros (c'est révélé dans la bande-annonce...), exilé, est capturé comme esclave et devient à son tour gladiateur dans une Rome décadente, sous l’emprise de deux frères empereurs.
En 2000, le Gladiator de Ridley Scott avait marqué le retour gagnant du péplum au cinéma, un genre qu’on croyait fini. Mais personne n’attendait, près de 25 ans plus tard, une suite au film ! C’est évidemment encore un péplum. Ce qu’on peut reconnaître au film, c’est la splendeur des décors et des costumes, ce qui est d’ailleurs une des marques de ce genre cinématographique. La scène d'ouverture, une grande bataille, est aussi spectaculaire. C'est après que ça se gâte...
Gladiator 2 - le retour de la vengeance de la mort qui tue - est une caricature de péplum, mais qui donne l’impression de se prendre au sérieux. Le péplum ne fait pas, en général, dans la dentelle mais là, c'est trop, juste grandiloquent. Le scénario n’a aucun intérêt, avec une trajectoire de son personnage principal complètement improbable. On se coltine pendant plus de deux heures une succession de scènes sanglantes de baston, entrecoupées de dialogues qui frisent parfois le ridicule (le monologue final du héros !). Certes, on peut s’amuser de la démesure de quelques scènes, comme celle d’un gladiateur qui chevauche un rhinocéros ou du Colisée inondé et infesté de requins, mais globalement j’ai trouvé le film assommant. Un film, qui plus est, dégoulinant de testostérone : plus viriliste, tu meurs ! D’autant que le seul personnage féminin un peu consistant (Connie Nielsen, rescapée du premier film) se réduit à peu près à un rôle de potiche qui pleure.
L’autre possibilité, c’est que je n’aie rien compris au film, qui serait en réalité une parodie pleine d’auto-dérision, à regarder au deuxième ou troisième degré. Franchement, ce n’est pas l’impression que m’a donné le film...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire