The Fabelmans est une sorte de fable autobiographique, un merveilleux moment de cinéma. Le film est à la fois drôle et émouvant, parfois même déchirant. Un récit fluide, formidablement filmé, bercé de tendresse et de mélancolie (grâce aussi à la bande originale subtile du compère John Williams), de poésie, d'émerveillement, mais aussi de légèreté et de malice.
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Sammy Fabelman est passionné de cinéma et ce dont il rêve, c’est de faire des films. Sa mère, artiste, l’encourage mais son père, ingénieur, considère que ce n’est qu’un hobby. Sammy réalise, avec sa famille ou avec ses amis, des petits films de plus en plus sophistiqués. Mais à l’occasion d’événements familiaux, Sammy découvre un secret sur sa mère qui va le bouleverser et faire basculer son avenir et celui de ses proches.
The Fabelmans est une sorte de fable autobiographique, un merveilleux moment de cinéma. C'est le film le plus personnel de Spielberg, largement inspiré de sa vie, un récit initiatique et intimiste qui raconte comment Steven est devenu Spielberg. Le film évoque les personnes qui l'ont façonné, et notamment ses parents, particulièrement sa mère pour la démarche artistique. Le film est d’ailleurs dédié à Leah et à Arnold, qui sont les prénoms de ses parents. On trouve évidemment aussi dans le film l’évocation du traumatisme lié au divorce de ses parents, qui l'a tant marqué et a laissé une trace profonde dans toute son œuvre. Mais The Fabelmans est aussi une fable qui touche à l'universel, celui de la démarche artistique. La puissance de l'art, et du cinéma en particulier, le pouvoir de l'image et de l'imaginaire, du regard et de la caméra, une certaine forme de mensonge pour dire la vérité. C’est une déclaration d’amour au cinéma par lequel Sammy (ou Spielberg) parvient à dire ce qu’il n’arrive pas à exprimer avec des mots…
Le film est à la fois drôle et émouvant, parfois même déchirant. Un récit fluide, formidablement filmé, bercé de tendresse et de mélancolie (grâce aussi à la bande originale subtile du compère John Williams), de poésie, d'émerveillement, mais aussi de légèreté et de malice.
On pourrait citer tellement de scènes marquantes : Mitzi qui emmène ses enfants en voiture pour voir une tornade, Sammy qui tourne ses premiers films avec ses soeurs, sa mère qui danse dans la lumière des phares d’une voiture, le film réalisé par Sammy et qu’il montre à sa mère dans un dressing (quelle scène !), la rencontre avec John Ford (incarné par… David Lynch !)... En réalité, on aurait envie de mentionner presque toutes les scènes !
Il faut mentionner aussi les merveilleux acteurs du film, notamment Michelle Williams et Paul Dano dans le rôle des parents, la jolie découverte du jeune Gabriel LaBelle dans le rôle principal, ou Seth Rogen et la jeune Julia Butters.
On ressort du film profondément ému, à la fois émerveillé et bouleversé, avec un large sourire aux lèvres et les yeux humides. The Fabelmans : c'est fabuleux !
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