Une fable joyeuse et foutraque, sous la forme d'une comédie musicale aux accents burlesques. C'est tout à fait étonnant et très réjouissant. Et derrière la fantaisie se cache une réflexion, un peu désenchantée et parfois cruelle, sur l'amour et le couple, et sur les pouvoirs, et les dangers, de l'illusion.
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En France, dans les années 1920, un spectacle de magie se déroule dans le parc d’un hôtel au bord de la mer. Marta, malheureuse avec son mari jaloux, accepte de participer à un numéro de disparition… et elle en profite pour disparaître pour de bon. Charles, son mari exige le retour de sa femme. Le magicien lui remet alors une boîte en disant que sa femme est à l’intérieur mais qu’il ne doit l’ouvrir que s’il a absolument foi en elle, sinon elle disparaitra à jamais…
La grande magie, libre adaptation de la pièce éponyme d’Eduardo De Filippo, est une fable joyeuse et foutraque, sous la forme d'une comédie musicale aux accents burlesques. C'est tout à fait étonnant et très réjouissant. Et derrière la fantaisie se cache une réflexion, un peu désenchantée et parfois cruelle, sur l'amour et le couple, et sur les pouvoirs, et les dangers, de l'illusion.
Noémie Lvovsky rassemble pour son film une troupe d’actrices et d’acteurs formidables, qui jouent, qui chantent et qui dansent, sur des compositions originales, et très réussies, de Feu! Chatterton. Denis Podalydès, en particulier, est génial. La scène où il chante Tosca en mangeant des spaghettis est un moment savoureux !
Je peux comprendre qu’on soit un peu décontenancé par une telle proposition de cinéma, moi je me suis régalé !
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