Encensé par la plupart des critiques, le film m'a laissé un peu à quai, par un propos que j'ai trouvé trop hermétique. Le problème d'un procédé scénaristique qui m’a tenu à distance de l'histoire, ne me procurant guère d'émotion.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Sophie se remémore les vacances passées avec son père, un été en Turquie, vingt ans auparavant. Elle pense avec mélancolie à sa relation avec un père qu’elle a l’impression de ne pas connaître.
Encensé par la plupart des critiques, le film m'a laissé un peu à quai, par un propos que j'ai trouvé trop hermétique. Le film évoque la figure d'un père figé dans des souvenirs vieux de vingt ans, à travers les yeux d'une gamine de 11 ans qui ne pouvait pas comprendre tout ce qui se passait alors. Les souvenirs fragmentaires ressurgissent chez Sophie, vingt ans plus tard, par le biais des images d'une vidéo qu'elle revoit. A partir de ces éléments disparates, elle essaye de comprendre ce père disparu qui lui échappe.
Enfin bon, tout ça on le comprend à la fin du film, à demi-mot. Malgré quelques indices, et des aller-retours fugaces façon arty avec le présent, l'ensemble du film laisse planer le doute. C'est d'ailleurs un peu le problème d'un procédé scénaristique qui m’a tenu à distance de l'histoire, ne me procurant guère d'émotion. Une émotion qui, pour ma part, n'a pas fait surface après coup, comme ça arrive parfois lorsqu’une fin de film jette une lumière nouvelle sur le récit.
Reste une assez jolie évocation d'une relation père-fille, incarnée par deux remarquables acteurs : Paul Mescal dans le rôle du père et la jeune Frankie Corio dans celui de Sophie à 11 ans. Pas vraiment suffisant pour me passionner...
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