Les passagers de la nuit est un film d'une tendre nostalgie, qui décrit avec sensibilité les liens qui nous unissent et dont nous avons besoin pour nous construire et nous reconstruire.
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A Paris, dans les années 80, Elisabeth vient d’être quittée par son mari. Elle doit trouver un moyen d’assurer son quotidien et celui de ses deux enfants, grands adolescents. Elle trouve un emploi à la radio, comme standardiste dans une émission nocturne d’écoute des auditeurs. Elle y fait la connaissance de Talulah, une jeune fille qui vit dans la rue et décide de l’accueillir chez elle et de l’héberger.
Les passagers de la nuit est un film d'une tendre nostalgie, qui décrit avec sensibilité les liens qui nous unissent et dont nous avons besoin pour nous construire et nous reconstruire. Son réalisateur, Mikhaël Hers, filme avec tellement de délicatesse le quotidien et l'intime, il capte les fragilités et les fêlures de ses personnages, qui transparaissent dans la simplicité de la vie quotidienne, dans ces petits riens de l’existence qui veulent dire beaucoup… Et petit à petit, on s'attache aux personnages, on est en totale empathie… et on finit par être bouleversé.
Le récit s’articule autour de deux personnages féminins. D'abord Elisabeth, qui doit apprendre à vivre et se débrouiller seule après que son mari l'a quitté. Ensuite Talulah, une adolescente seule qui vit dans la rue et qu'Elisabeth va décider d'héberger. L’une a besoin de se reconstruire, l’autre a besoin de trouver des repères. Avec, en plus, les deux enfants d’Elisabeth, des liens se tissent, des relations se nouent et se dénouent, des émotions se dévoilent… la vie, quoi !
Charlotte Gainsbourg est formidable dans le rôle d’Elisabeth, fragile et forte à la fois. Et Noée Abita, une jeune actrice qui a déjà quelques films à son actif, est assez fascinante de justesse dans le rôle de Talulah.
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