Adaptation du roman autobiographique éponyme de Marguerite Duras, la douleur évoque l'attente douloureuse de Marguerite, alors que son mari Robert Antelme, figure de la Résistance, est arrêté et déporté en Allemagne pendant la deuxième guerre mondiale. Marguerite est tiraillée, avec l'angoisse quant au retour éventuel de son mari, tout en entretenant une liaison avec son camarade de Résistance, Dyonis, et avec sa rencontre de Rabier, agent de la Gestapo qui est responsable de l'arrestation de son mari.
La douleur propose un étonnant portrait de femme, expressionniste, original dans sa forme (un travail sur la profondeur de champ, des images floues, un dédoublement de l'héroïne sur l'écran), avec une voix off très présente. C'est assez fascinant. Au moins au début... Ensuite, j'ai trouvé que le procédé était un peu répétitif et la langueur du personnage principal se transformait un peu en longueur pour le spectateur.
Entourée de deux acteurs sous Prozac (Benjamin Biolay et surtout Benoît Magimel), Mélanie Thierry, dans le rôle de Marguerite, est par contre absolument remarquable.
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