lundi 28 septembre 2020

Les apparences : le film lorgne du côté de Chabrol... mais on en est loin !


Eve et Henri Monlibert vivent à Vienne et mènent une vie privilégiée avec Malo, leur fils. Lui est un chef d’orchestre à la renommée mondiale, elle travaille à l’institut français. Ils forment un couple modèle… jusqu’au jour où Eve se rend compte que son mari la trompe avec l’institutrice de leur fils. 

Le film pouvait s’annoncer sous les meilleurs auspices : une histoire de trahison et de faux-semblant, un ton de satire sociale, et Karin Viard au casting ! On sent bien que le film lorgne du côté du cinéma de Chabrol... mais on en est très loin, dans l'atmosphère, dans la caractérisations des personnages, dans la finesse du scénario. Au lieu de cela, le film enchaîne les grosses ficelles et les invraisemblances, qui plus est, avec un dénouement plutôt bâclé et une conclusion qui tombe à plat.

Alors Karin Viard est très bien, comme toujours, et Benjamin Biolay est dans un rôle qui lui convient parfaitement. Mais le film, lui, est une vraie déception pour moi… 

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Les apparences, un film de Marc Fitoussi


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