Lee Israel vit seule avec son chat. Elle a eu quelques succè en tant qu'écrivaine, en son temps, mais elle est aujourd'hui sans le sou. Un peu par hasard, elle se découvre le don d'imiter parfaitement le style de grands romanciers. Elle a alors l'idée de rédiger de fausses lettres d'auteurs célèbres et de les vendre à des collectionneurs. Avec l'aide de son ami Jack, leur arnaque est florissante... jusqu'à ce que des soupçons commencent à faire surface.
Basé sur des faits réels, Les faussaires de Manhattan (Can You Ever Forgive Me en vo) aurait pu, sur le papier, être une histoire grisante ou simplement touchante...
Le problème est que le film manque cruellement de rythme, la mise en scène est assez impersonnelle et l'histoire n'est en fait pas très passionnante... Je suis resté à distance des deux personnages principaux, qui n'inspirent ni empathie ni aversion. Finalement, le film nous raconte une histoire assez triste, une chronique désabusée de la solitude, qui pourrait presque être déprimante...
Reste l'interprétation de ses deux acteurs principaux, avec une Melissa McCarthy méconnaissable et un Richard E. Grant qui semble bien s'amuser. Moi, par contre, je me suis ennuyé...
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