Karsh, 50 ans, inconsolable depuis le décès de son épouse, a inventé un système, GraveTech, qui permet aux vivants, grâce à une technologie révolutionnaire, de se connecter à leurs chers disparus dans leur linceul. Ils peuvent voir en direct l’état de décomposition de leur corps. Une nuit, plusieurs tombes, dont celle de sa femme, sont vandalisées.
Le film parle évidemment de la mort et surtout du deuil, mais à la manière de David Cronenberg. C’est-à-dire de façon bizarre, labyrinthique, macabre, sensorielle… dans une histoire qui mêle technologie, paranoïa, mélancolie et humour noir.
Certes, on n’est pas sûr de tout comprendre (mais le faut-il forcément ?). L’histoire d’espionnage complotiste qui se greffe sur le récit est un leurre, pour brouiller un peu plus un récit trouble sur le deuil.
Car c’est bien là le sujet du film. La douleur du deuil, la façon de vivre l’absence, voire de chercher à combler l’absence, le lien qu’on garde avec les défunts… En cela le film est intimiste et métaphysique. Même si ce n’est pas un film majeur de Cronenberg, c’est tout de même un objet cinématographique assez fascinant.
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