Une comédie sociale doucement sarcastique. Sur le ton de la fable, forçant un peu le trait, le film s’amuse à chambouler les conventions de genres avec un regard moqueur.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Simone est flic, infiltrée dans un collectif féministe qu’elle supecte de complicité de meurtre. Quand elle est soupçonnée d’être une taupe, elle se sert du premier venu pour se couvrir, en prétendant qu’il l’a violée. Alors que cet homme, Paul, est un homme doux et très respectueux des femmes, l’exemple même de l’homme déconstruit.
Le mélange des genres est une comédie sociale doucement sarcastique. Sur le ton de la fable, forçant un peu le trait, le film s’amuse à chambouler les conventions de genres avec un regard moqueur.
Même si tout n’est pas forcément réussi (j’ai été moins convaincu par les envolées oniriques), c’est finalement une proposition assez gonflée, sur le fil du rasoir, souvent drôle, parfois créant un certain malaise (volontaire), avec au passage, un éloge bienvenu de la douceur.
Le film dénonce évidemment le patriarcat et ses avatars, mais il s’amuse aussi de certains aspects du néo-féminisme ou de certaines méthodes de militance. Il évoque aussi les dérives du tribunal médiatique.
Le film se veut le reflet d’une société un peu déboussolée, et nous dit qu'il va falloir réapprendre à vivre ensemble…
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