After Yang est une belle fable SF à la portée philosophique et existentielle, un film méditatif, paisible et nostalgique, qui offre au spectateur une expérience assez envoûtante et émouvante si on se laisse emporter.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Dans un futur indéterminé, beaucoup de foyers possèdent un androïde domestique, un “techno-sapiens”. Dans la famille de Jake et Kyra, il s’agit de Yang qui veille en grand frère sur la jeune Mika, leur fille adoptive d’origine chinoise. Mais un jour Yang tombe en panne. Alors qu’il essaye de le faire réparer, Jake découvre une carte mémoire sur laquelle Yang a pu graver quelques secondes de souvenirs chaque jour. En explorant cette mémoire, il va découvrir des aspects insoupçonnés de Yang et sera confronté à de grands questionnements…
After Yang est une belle fable SF à la portée philosophique et existentielle, un film méditatif, paisible et nostalgique. La photographie et les images sont très belles, accompagnées par une jolie bande originale (composée par Ryuichi Sakamoto et Aska Matsumiya), très zen, qui accentue encore la dimension méditative d’un film qui offre au spectateur une expérience assez envoûtante et émouvante si on se laisse emporter.
La réalisation de Kogonada propose aussi de belles idées de mise en scène, comme la représentation des souvenirs de Jake ou de Kyra, parfois hésitants, mêlant plusieurs versions de certaines phrases, avec différentes intonations, marquant la distance entre un événement et le souvenir qu’on en a.
Fable philosophique, le film pose des questions existentielles, grâce à un scénario assez habile : Qu'est-ce qui définit notre identité ? Nos origines, nos gènes, notre histoire, nos souvenirs ? Qu'est-ce qui fait de nous des humains ?
Un très beau film .
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