lundi 4 juin 2018

Mon ket : inégal, un peu décousu mais souvent hilarant !

Dany Versavel est en prison. Il a un fils, Sullivan, qui a 15 ans. Son fils, on "ket", c'est sa vie. Alors il s'évade de prison et emmène son fils avec lui dans sa cavale et ses magouilles.

Tourné en caméra cachée, Mon ket est le premier film de François Damiens en tant que réalisateur. Forcément inégal et un peu décousu, comme tout film à sketchs, le film est souvent hilarant. Certes, pour en apprécier pleinement l'humour, il faut sans doute être fan de François Damiens... ça tombe bien, je le suis ! Et j'ai vraiment beaucoup ri.

On y retrouve le génial improvisateur qu'est l'acteur, et désormais réalisateur, belge, avec le personnage qu'il campe, outrancier mais touchant. Et comme dans ses caméras cachées pour la télévision, ses victimes apparaissent souvent sous leur meilleur jour. Un petit bémol peut-être : les scènes s'enchaînent un peu rapidement, d'autant que les meilleures sont celles qui durent le plus, alors que le malaise augmente et lorsqu'on n'en revient pas de voir jusqu'où François Damiens ose aller... et jusqu'où ses victimes sont prêtes à le laisser aller. A cet égard, le meilleur exemple est certainement l'extraordinaire (et gênante !) scène du dîner avec les futurs beaux-parents !

Malgré tout, on ne boude pas son plaisir devant des scènes aussi drôles que lorsque Dany demande à un chirurgien esthétique de lui refaire complètement le visage parce qu'il est en cavale, ou quand il paye grassement un joueur de foot professionnel pour venir chanter "Happy Birthday" à son fils pour son anniversaire, ou qu'il veut apprendre à fumer à son fils dans un bureau de tabac devant des clients médusés !

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