Un film de fantôme original, tourné de façon subjective, du côté du fantôme. C'est d’abord un film d’atmosphère, trouble, plutôt contemplatif et introspectif, avant de basculer dans un autre genre et devenir oppressant.
(Critique complète ci-dessous)
Rebekah et Chris, avec leurs grands enfants Tyler et Chloe, emménagent dans une nouvelle maison. Chloe, encore profondément marquée par la disparition brutale de sa meilleure amie, est persuadée de sentir une présence qui hante les lieux.
Presence est un film de fantôme original, tourné de façon subjective, du côté du fantôme. C'est d’abord un film d’atmosphère, trouble, plutôt contemplatif et introspectif, avant de basculer dans un autre genre, et devenir oppressant mais pas forcément comme on aurait pu s’y attendre. Quant à la révélation finale, elle est finalement assez logique, et conclut de belle manière un récit cohérent, si on accepte évidemment les spécificités d’un récit fantastique.
Presence est un exercice de style très malin et tout en maîtrise, qui a en plus la bonne idée d'être concis. Le récit permet d’évoquer les questions du deuil et de l’absence, les dynamiques et les dysfonctionnements familiaux, mais aussi d’autres thématiques très contemporaines que je ne dévoilerai pas pour ne pas spoiler l’intrigue !
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