Le film s’attache à décrire avec délicatesse les liens qui se nouent et se dénouent, la complexité des sentiments, surtout lorsqu'ils doivent composer avec le deuil ou la culpabilité qui lui est lié.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Sandra vit seule dans son appartement. Lorsque le couple de l’appartement voisin doit se rendre à l’hôpital pour l’accouchement, elle accepte de garder leur fils Elliott, même si elle n’est pas très à l’aise avec les enfants. Malheureusement, la mère décède lors de l’accouchement, en donnant naissance à une fille… Elliott s’attache à Sandra, et des liens nouveaux vont se tisser dans ces circonstances particulières.
L’attachement est un drame tout en finesse sur le deuil, la reconstruction et la complexité des sentiments. Le film est construit autour d’un double récit croisé. D’une part celui d’un homme brutalement en deuil et qui se retrouve seul avec sa fille qui vient de naître et un petit garçon dont il n’est pas le père biologique. D’autre part celui d’une femme cinquantenaire, solitaire et indépendante, qui va s’ouvrir et se découvrir quand son petit voisin se prend d’affection pour elle.
Même si tout va quand même un peu trop vite, au rythme des ellipses du récit, le film s’attache à décrire avec délicatesse les liens qui se nouent et se dénouent, la complexité des sentiments, surtout lorsqu'ils doivent composer avec le deuil ou la culpabilité qui lui est lié.
Tout en retenue, la prestation de Valéria Bruno Tedeschi et de Pio Marmai est remarquable.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire