Théo a 13 ans. Comme il est petit, ses amis l'ont surnommé "Fourmi". Très doué au football, un recruteur du grand club d'Arsenal vient l'observer. Cette perspective redonne de l'espoir à son père, divorcé et désabusé. Mais il n'est finalement pas sélectionné. Théo ne se sent pas d'annoncer la nouvelle à son père alors il ment et prétend avoir été retenu. Mais ce mensonge va prendre de l'ampleur et vite le dépasser.
Fourmi est un joli film pour toute la famille (certains diraient sans doute que c'est un gentil film...). Alors bien-sûr, l'histoire est sans surprise : tout est cousu de fil blanc. Et puis on ne peut nier un petit trop plein de bons sentiments. Mais c'est sans doute le genre qui veut cela.
Finalement, ce que j'ai trouvé le plus réussi, ce sont peut-être les personnages secondaires qui entourent les personnages principaux, comme l'entraîneur incollable sur les citations de footballeurs, son fils qui préfèrent la pâtisserie au foot ou le barman qui ne sait dire que des banalités. C'est là que réside l'originalité, et le charme, d'un film qui se regarde sans déplaisir.
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