Un premier film très personnel, tant par son sujet que par le ton original qu'il adopte. Un long-métrage vraiment attachant, plein d’humanité. Et la découverte d’une nouvelle cinéaste à suivre !
(critique complète ci-dessous ou ici)
Agnès et Lydie sont deux amies très proches. Mais quelque chose est arrivé à Agnès, et Lydie le sait. Elle a besoin de son amitié. C’est sa bouée de secours, elle y puise la force dont elle a besoin pour envisager un avenir.
Sorry, Baby est un film d’une grande sensibilité et en même temps d’une grande pudeur, sur le traumatisme lié à une agression sexuelle. Car on comprend très vite dans le film ce qui est arrivé à Agnès mais l’agression elle-même n’est jamais montrée. Elle est suggérée, et Agnes en parle à son amie. Le film se centre sur le traumatisme qui en découle, et la façon dont Agnès envisage la suite de sa vie.
D’une manière générale, c’est d’ailleurs un film sur la façon de surmonter les traumatismes, soulignant l’importance des autres pour y arriver, en particulier des amis fidèles, et des personnes bienveillantes. Alors qu'à l’inverse, il y a parfois l’indifférence, la distance, le manque de compassion que les victimes peuvent rencontrer.
En réalité, il s’agit d’ailleurs sans doute avant tout d’un film sur l'amitié, celle entre Agnès et Lydie est au cœur du film. Une histoire d’amitié, intense et vitale, essentielle pour affronter la vie et ses traumatismes.
Toutefois, si le sujet est grave, le film est aussi jalonné de nombreux moments d’humour très réussis, avec des dialogues bien écrits et des comédiens remarquables.
Bref, voilà un premier film très personnel, tant par son sujet que par le ton original qu'il adopte. Un long-métrage vraiment attachant, plein d’humanité. Et la découverte d’une nouvelle cinéaste, Eva Victor (qui joue aussi le rôle d’Agnès), dont c’est le premier film, et qu’il faudra suivre, à coup sûr !
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