Un étonnant mélange entre le film de requin et le film de serial killer, pour une série B efficace et sanglante, pleine d’ironie… mordante.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Zephyr est une surfeuse éprise de liberté. Un jour, elle se fait kidnapper par un tueur en série obsédé par les requins, et qui la séquestre sur son bateau en attendant de la faire dévorer par les requins, en pleine mer.
Dangerous Animals propose un étonnant mélange entre le film de requin et le film de serial killer, pour une série B efficace et sanglante, pleine d’ironie… mordante. Une sorte d’hommage impertinent à Jaws (Les dents de la mer) qui fête ses 50 ans cette année !
Le tueur, psychopathe glaçant fasciné par les requins, est une sorte de caricature horrifique d’une masculinité toxique, qui agresse les jeunes femmes avec un sentiment de toute-puissance, les squales qu’il utilise pour agresser ses victimes étant de véritables symboles phalliques. Il commet ses crimes la nuit et filme ses meurtres par requin interposé sur de vieilles cassettes VHS qu’il conserve précieusement dans un placard fermé à clé et qu’il regarde avec fascination devant son dîner, seul dans son bateau…
C’est haletant, violent, pas toujours crédible mais pleinement assumé, et pour peu qu’on accepte les excès de ce genre de films, assez jouissif.
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