Un portrait contemporain, et tout en nuances, d'une femme de 40 ans qui aspire à devenir mère. Le film parle explicitement du désir de maternité et implicitement de l'injonction sociétale à la maternité, comme si l'accomplissement d'une femme passait forcément par le fait de devenir mère.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Rachel a 40 ans, elle est prof dans un collège et n’a pas d’enfant. Elle tombe amoureuse d’Ali, qui est séparé de sa femme, et commence une relation avec lui. Rapidement, elle s’attache à Leila, sa fille de 4 ans.
Les enfants des autres est un portrait contemporain, et tout en nuances, d'une femme de 40 ans qui aspire à devenir mère. Le film parle explicitement du désir de maternité et implicitement de l'injonction sociétale à la maternité, comme si l'accomplissement d'une femme passait forcément par le fait de devenir mère. Le film évoque aussi la difficulté de trouver le juste positionnement de chacun dans une famille recomposée, notamment pour celle qui prend la place de la mère sans la remplacer…
Par le portrait et le parcours amoureux de Rachel, le film évoque ses regrets, et même ses remords, ses frustrations et ses envies, le temps qui passe, avec l'inexorable horloge biologique… ce qui en fait un récit riche et qui donne à réfléchir.
Évidemment, Virginie Efira et Roschdy Zem sont parfaits.
Par contre, tous les personnages secondaires n'ont pas la même pertinence. Celui de Paul, par exemple, le collègue de Rachel, ne m'a guère convaincu. Et puis j'ajoute un petit agacement : je peux comprendre la motivation esthétique (!) de filmer Virginie Efira à poil… mais est-ce toujours vraiment utile au récit (la scène du balcon !) ?
Ceci dit, par sa finesse et sa richesse, le film emporte l'adhésion, jusque dans son bel épilogue, qui ouvre des perspectives et souligne d'une certaine façon qu'il n'y a pas qu'en donnant naissance à un enfant qu'une femme peut être mère… .
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