Une chronique rurale toute simple, dans les paysages grandioses de l'Iran. C’est une histoire de solidarité et de débrouille où le simple fait de rétablir l'électricité chez un homme isolé relève d'un parcours du combattant. Une leçon d’humanité, d'altruisme, en toute simplicité et avec pudeur.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Dans une maison isolée au fin fond de l’Iran, un homme handicapé vit seul avec son fils alité. Un jour, le transformateur de la maison tombe en panne. Il n’y a plus d’électricité. Quelqu’un vient pour réparer le transformateur mais il manque une pièce. Il part alors à sa recherche…
L’odeur du vent est une chronique rurale toute simple, dans les paysages grandioses de l'Iran. C’est une histoire de solidarité et de débrouille où le simple fait de rétablir l'électricité chez un homme isolé relève d'un parcours du combattant.
Le film est minimaliste, avec très peu de dialogues et des images saisissantes de beauté. Plans fixes, photographie superbe, science du cadre. C'est un très beau film, sans misérabilisme mais d'où il émane une vraie poésie. La lenteur de son récit donne au film une dimension contemplative. Il en devient même une sorte de fable ou de parabole, où un simple employé du service public de l’électricité se transforme en bon Samaritain et donne une leçon d’humanité, d'altruisme, en toute simplicité et avec pudeur.
Le dernier plan, magnifiquement serein et poignant à la fois, nous dit que le temps s'écoule et la vie continue. Rude, lancinante… mais elle peut toujours être l'occasion de faire preuve d’altruisme et de solidarité, sans calcul. Une forme de grâce.
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