En 2049, suite à un événement dont le film ne dit rien explicitement, l’air sur la terre devient irrespirable, contraignant les survivants à se réfugier sous terre. Augustin Lofthouse, un grand scientifique qui a découvert K-23, un satellite caché de Jupiter qui pourrait accueillir les humains, refuse de quitter l’observatoire Barbeau, dans le cercle arctique. Il est malade et très affaibli... et il découvre qu’il n’est pas seul : une petite fille, qui ne parle pas, nommée Iris, a été oubliée dans l’évacuation. Dans le même temps, dans l’espace, un vaisseau spatial est sur le chemin de retour, en provenance de K-23. Ils ignorent tout des événements survenus sur la Terre, ayant perdu toute communication avec la base. Tous leurs efforts pour contacter la Terre restent vains. Découvrant de son côté que la mission est toujours en cours, Augustin va tout faire pour contacter l’équipage.
Le film n’est, certes, pas d’une originalité folle : c’est de la SF post-apocalyptique très classique. Ça n'en est pas moins un bon film de science-fiction, et ce n’est pas si courant que cela. Les mauvaises langues diront qu’on a déjà vu les images cent fois et que le film s’inspire un peu trop explicitement de classiques du genre (on pense, évidemment, à Gravity ou Interstellar). Il n’empêche que c’est fort bien réalisé, les images dans l’espace sont belles, le scénario est plutôt bien écrit, le ton mélancolique du film convainc, et le dénouement touchant noue la gerbe entre les récits en parallèle.
Encore une fois, Minuit dans l'univers n’est pas un chef d'œuvre. Mais on passe vraiment un très agréable moment à le regarder ! Un bon film SF classique, c'est déjà pas si mal !
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