Un face-à-face qui avait tout pour être stimulant. Toutefois, malgré quelques joutes verbales intéressantes, l’ensemble est quand même bien trop bavard.
(critique complète ci-dessous ou ici)
En 1939, Sigmund Freud s’est réfugié à Londres, en compagnie de sa fille Anna. Âgé et malade, il est un peu aigri. Mais sa curiosité est piquée au vif lorsque C.S. Lewis, apologète chrétien, le mentionne avec ironie dans son dernier ouvrage. Ils vont se rencontrer au domicile de Sigmund Freud et leur entretien aura des allures de duel.
Adaptation d’une pièce de théâtre, le film offre un face-à-face qui avait tout pour être stimulant. Toutefois, malgré quelques joutes verbales intéressantes, qui peuvent même utilement faire réfléchir sur Dieu, la foi, les paradoxes et les contradictions de nos vies, l’ensemble est quand même bien trop bavard. Pourtant c’est bien dans le face-à-face des deux intellectuels que se trouve le principal intérêt du film. Les quelques épisodes périphériques, notamment avec la fille de Sigmund, sont moins intéressants. Quant aux flashbacks et aux quelques scènes oniriques qui jalonnent le film, c’est encore moins convaincant.
Reste Anthony Hopkins dans le rôle de Sigmund Freud…
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