Juste, sensible, énergique et drôle, visiblement inspirée du vécu du réalisateur, Didi est une très jolie chronique sur l’adolescence. Une adolescence normale.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Eté 2008. Chris, que sa famille appelle Didi, et ses amis Wang Wang, vit avec sa mère, sa grande-soeur et sa grand-mère en Californie. A la maison, on parle chinois et la grand-mère entend bien transmettre les coutumes du pays. Dehors, c’est la liberté, les mais, le skate… et Madi, une adolescente que Chris a remarquée.
Juste, sensible, énergique et drôle, visiblement inspirée du vécu du réalisateur, Didi est une très jolie chronique sur l’adolescence. Certes, ce n'est pas le premier film sur le sujet... mais tout en respectant les codes du genre, il apporte une touche d'originalité par sa dimension interculturelle.
Chris ne vit pas particulièrement une adolescence difficile… Certes, son père est absent, pour le travail, mais il a sa famille, ses amis. Tout va bien. Toute la saveur du film est de décrire avec finesse cette adolescence normale… ce qui ne veut pas dire que ce soit forcément facile. Car c’est toujours une période de la vie compliquée, où l’adolescent se cherche, où il peine à quitter l'enfance tout en voulant grandir. Ce passage de l’enfance à l’âge adulte est toujours un moment de crise… ça fait partie de l’adolescence normale.
Le film parvient bien à rendre compte de ce passage, avec beaucoup de tendresse pour ses personnages. Pour Chris, bien-sûr, mais aussi pour la maman, qui doit gérer l’absence du père… et la présence encombrante de la belle-mère. D’ailleurs, le film est dédié à la maman du réalisateur…
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