Un film à l'ironie mordante, qui cultive sa bizarrerie. Il y a de l’absurde, du burlesque, pour une satire grinçante d’une société obsédée par les apparences et les faux-semblants, et où tout s’achète.
(critique complète ci-dessous ou ici)
Matthias travaille pour My Companion, une compagnie qui propose la location de personnes pouvant endosser n’importe quel rôle : un ami cultivé pour impressionner son entourage, un fils parfait pour forcer l’admiration des membres d’un club, un répétiteur pour se préparer à une dispute conjugale… Mais le problème pour Matthias, c’est quand il doit être lui-même !
Peacock est un film à l'ironie mordante, qui cultive sa bizarrerie. Il y a de l’absurde, du burlesque (avec ici quelques jolies trouvailles), pour une satire grinçante d’une société obsédée par les apparences et les faux-semblants, et où tout s’achète.
On sent bien l’influence de cinéastes comme Ruben Östlund ou Yorgos Lanthimos, notamment pour l’humour grinçant tendance misanthrope… en plus retenu toutefois, et donc moins radical que Lanthimos et moins jubilatoire que Ostlund. Cette retenue m’a empêché d’être pleinement séduit par le film.
Ça reste malgré tout une proposition de cinéma qui mérite le détour, d’autant que c’est un premier film qui par ailleurs témoigne d’une belle maîtrise dans la mise en scène. Et dans le rôle principal, Albrecht Schuch est excellent en “gendre idéal” en quête de sa personnalité perdue.
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